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A l’occasion du bicentenaire d’Alexis de Tocqueville et de la 28ème Université d’Eté de la Nouvelle Economie (2005), l’ALEPS plaide pour le retour de la société civile : 55 pages, gratuit
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Le père des néo-classiques Après la « révolution marginaliste » qui avait pris des allures fort différentes dans les œuvres de Jevons, Walras et Menger, il fallait sans doute le talent pédagogique d’Alfred Marshall pour proposer un schéma d’exposition simple des principes de la science économique. |
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Angela Merkel lance sa campagne |
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Mercredi, 05 Juillet 2017 00:00 |
Rien de révolutionnaire : elle garde un cap qui vaut le succès à son pays
Contraste des styles : elle ne cherche pas à plaire, elle n’est pas prophète du changement. Bien qu’Emmanuel Macron ait, une fois de plus, invité le couple franco-allemand au chevet de l’Europe chancelante, la Chancelière tient des propos simples et concrets : il faut garder la ligne qui a permis à l’Allemagne de sortir de la crise, de résorber le chômage, de réduire les déficits budgétaires et la dette publique, d’accumuler les excédents de la balance commerciale. Elle garde la ligne depuis 12 ans. Dans la perspective des élections générales du 24 septembre prochain, elle fixe deux objectifs précis : un taux de chômage encore plus bas que 3 %, c'est-à-dire le plein emploi, et la régulation du flux migratoire. Sur le premier point, elle se réfère aux périodes passées, avec les 5 millions de chômeurs en 2005, souvent concentrés dans les Länder de l’Est. Viser le plein emploi aujourd’hui c’est un tout petit bond en avant, puisque le taux de chômage actuel est autour de 4 %. Sur le deuxième point, elle a su tenir ferme au cours des deux dernières années, où l’afflux massif d’immigrants lui a valu une baisse de popularité et l’émergence d’une réaction populiste. Elle a tenu bon, d’abord au nom de ses principes : l’ancienne prisonnière de la RDA est attachée à la liberté de circulation des êtres humains, ensuite au nom de l’efficacité puisque la population allemande vieillissante a besoin d’un apport de main d’oeuvre. Angela Merkel refuse donc toujours l’idée d’un quota, elle préfère multiplier les initiatives afin d’intégrer rapidement les nouveaux arrivants : apprentissage accéléré de la langue, installation dans des logements décents, et bien sûr travail immédiatement disponible compte tenu de la dynamique industrielle du pays. Cette question a créé des tensions avec l’alliée historique de la CDU, la CSU bavaroise plus conservatrice et nationaliste, mais tout est rentré dans l’ordre et le président de la CSU, Horst Seehoffer était aux côtés de la Chancelière pour ce lancement. A l’heure actuelle les sondages donnent 40 % des voix à la CDU/CSU, très loin devant les socialistes du SPD de Martin Schultz, qui vient d’infléchir sa campagne dans un sens plus centriste alors qu’il était parti pour faire, lui aussi, la révolution aux côtés de son ami Macron (voir la Nouvelle Lettre 1238). Il y a une différence fondamentale entre Angela Merkel et Emmanuel Macron : l’une a réussi avec des orientations plutôt libérales (le vieil « ordolibéralismus » allemand), l’autre n’a rien fait sinon des discours, avec des orientations plutôt incertaines.
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