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Science économique, science du comportement Ludwig von Mises appartient à « l’école autrichienne d’économie » fondée par Carl Menger, dont il reprend les deux idées majeures : l’individualisme méthodologique (on ne peut comprendre l’économie qu’à partir des décisions prises par les individus), la subjectivité de la valeur (la valeur attribuée à un bien ou service varie avec chaque individu et chaque contexte). Allant plus loin que son maître de Vienne, Mises fait de la science économique une branche de la « praxéologie », science de « l’agir humain » : comment les hommes se comportent-ils dans les choix qu’ils ont à faire dans la vie ? Obéissent-ils à une logique immuable et quantifiable (position des purs rationalistes et des inventeurs néo-classiques de l’homo oeconomicus) ? Sont-ils conditionnés par l’histoire (position des historicistes allemands qui entretiennent une violente querelle avec les économistes autrichiens) ? Ou sont-ils simplement guidés par ce qu’ils pensent être leur intérêt, compte tenu des multiples paramètres qui entrent dans leur calcul ? Ceci est la position des classiques libéraux depuis Adam Smith, c’est celle des économistes autrichiens. |
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La majorité de Trump éclate |
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Mardi, 28 Mars 2017 00:00 |
Les Républicains les plus libéraux rejettent un texte trop accommodant
Nous étions allés un peu trop vite en besogne en annonçant que Donald Trump avait tenu l’une de ses majeurs promesses électorales : en finir avec l’Obamacare, la Sécurité Sociale à la française qui substituait une instance publique aux compagnies d’assurance privées. En dépit de l’opposition à cette promesse de plusieurs Cours d’Etats (circuits), le vote par le Congrès du texte définitif ne faisait guère doute. Mais Donald Trump et l’état-major des Républicains, et notamment Paul Ryan, président républicain de la Chambre des Représentants, ont mal calculé. Tout en annulant les dispositions essentielles de la loi instaurant l’Obamacare, ils ont cru bon d’en garder quelques autres. Cela n’a pas été du goût de l’aile la plus libérale des Républicains, le Freedom Caucus (Rassemblement pour la liberté) présidé par Mark Meadows. Il a donc manqué une trentaine de votes au Sénat pour que le texte Ryan soit accepté. Cette affaire est riche d’enseignements. Le premier c’est que les politiciens aiment bien accommoder les attentes de leurs électeurs à leur propre sauce – ce qui à la longue discrédite les instances démocratiques. Le second c’est que l’électorat de Trump était très hétéroclite, allant des militants des Tea Parties réputés « ultra-conservateurs » jusqu’aux syndicats des travaux publics ou de la métallurgie plutôt attirés par le programme de dépenses publiques. Le rejet de Hillary et de l’establishment démocrate a fait le reste. Nul doute que sur d’autres problèmes les électeurs hostiles à Washington, à la classe politique et au tout-Etat feront encore entendre leur voix. |
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Nouvelle Lettre de la semaine
Au sommaire du n°1362 du 2 mai 2018 Editorial : Victoire des Black Blocks
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