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Science économique, science du comportement Ludwig von Mises appartient à « l’école autrichienne d’économie » fondée par Carl Menger, dont il reprend les deux idées majeures : l’individualisme méthodologique (on ne peut comprendre l’économie qu’à partir des décisions prises par les individus), la subjectivité de la valeur (la valeur attribuée à un bien ou service varie avec chaque individu et chaque contexte). Allant plus loin que son maître de Vienne, Mises fait de la science économique une branche de la « praxéologie », science de « l’agir humain » : comment les hommes se comportent-ils dans les choix qu’ils ont à faire dans la vie ? Obéissent-ils à une logique immuable et quantifiable (position des purs rationalistes et des inventeurs néo-classiques de l’homo oeconomicus) ? Sont-ils conditionnés par l’histoire (position des historicistes allemands qui entretiennent une violente querelle avec les économistes autrichiens) ? Ou sont-ils simplement guidés par ce qu’ils pensent être leur intérêt, compte tenu des multiples paramètres qui entrent dans leur calcul ? Ceci est la position des classiques libéraux depuis Adam Smith, c’est celle des économistes autrichiens. |
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Faillite au PS, attente chez LR |
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Mercredi, 28 Juin 2017 00:00 |
Ressemblances et dissemblances
Dans les deux cas il faut définir une nouvelle ligne. Ce n’est pas facile chez les socialistes, partagés entre les partisans de la sociale-démocratie (minoritaires) et les frondeurs révolutionaires : ligne Valls ou Hamon ? Mais il y a toujours eu plusieurs « courants » au sein du PS. Ce n’est pas facile chez les Républicains, car chez eux la ligne est toujours passée après les chapelles, le combat des chefs l’a sans cesse emporté sur le débat d’idées. C’est d’ailleurs la vraie cause de l’échec, l’empirisme gaullien et la considération du chef ont effacé les options doctrinales et si le programme originel de Fillon avait encore une certaine cohérence et une touche libérale-conservatrice, ce qui a ensuite été présenté aux électeurs était de la bouillie pour les chats. Cependant la tâche des socialistes est plus ardue : beaucoup de leurs ténors se retrouvent dans la majorité présidentielle, les finances sont exsangues, et à ce jour la seule ligne est la défense du quinquennat précédent : pas très attirante. L’affaiblissement global est moindre, grâce au sursaut électoral entre les deux tours de législatives. En dépit de ce que la presse et Macron ont voulu faire croire aux Français, les félons républicains ont représenté peu de chose : quantitativement puisque 13 LR seulement ont quitté le parti avec Solère, et même qualitativement car si Philippe Le Maire et Darmanin ont des postes clés, ils sont sous surveillance étroite de l’Elysée. Griveaux est là pour contrôler Bercy. En revanche, la doctrine est toujours incertaine, et sûrement pas libérale. Depuis 1995 et l’ère Chirac, « la droite » a refusé de réfléchir et s’est ralliée à la pensée unique, c'est-à-dire aux vertus de l’Etat Providence et aux bienfaits du modèle social français. L’apparente lucidité de Fillon a fait scandale, chez les sarkozistes comme chez les juppéistes. Une soudaine poussée doctrinale risquerait de faire éclater le parti. Il est préférable de choisir un leader capable de guérir la blessure actuelle. Après le retrait de Xavier Bertrand, l’affaire devrait se régler entre Laurent Wauquier et Valérie Pécresse. Ni l’un ni l’autre ne peut passer aujourd’hui pour libéral, mais Wauquier aura au moins eu le mérite de ne pas se promener d’un camp à l’autre, comme l’a fait Madame Pécresse.
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Nouvelle Lettre de la semaine
Au sommaire du n°1362 du 2 mai 2018 Editorial : Victoire des Black Blocks
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