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L’intérêt général, fruit des intérêts personnels Turgot partage sans doute avec Adam Smith la paternité de la science économique ; contemporains, les deux hommes n’ont cessé de correspondre et de s’influencer mutuellement. Puisque l’économie se ramène au jeu de l’échange, les divers acteurs de la production y recherchent leur intérêt personnel. Les conflits d’intérêts sont naturels, mais ils se règlent harmonieusement par le contrat. Par contraste vouloir établir d’en haut un intérêt général et recourir à la puissance publique pour l’imposer ne fait que contrarier les intérêts des uns pour mieux servir les intérêts des autres. C’est en cela que les procédures marchandes sont supérieures aux administrations politiques. |
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Chômage : une bonne nouvelle |
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Mardi, 27 Septembre 2016 00:00 | |
La soudaine poussée de chômage en août, due sans doute au réchauffement climatique, est une bonne nouvelle : la courbe du chômage ne s’étant pas inversée François Hollande tiendra sa promesse et ne sollicitera pas un second mandat. Certes il n’est pas le seul responsable de cette situation, l’Etat Providence a été patiemment mis en place par les gouvernements successifs. C’en est à un point que les Français ont appris à vivre avec le chômage. Mais ils sont les seuls, comme le montre le tableau suivant, proposé par l’IREF à partir des chiffres de l’OCDE parus la semaine dernière
Réflexion sur les causes du chômage Nous avons expliqué l’importance du chômage depuis des années dans cette rubrique de conjoncture, au risque de lasser nos lecteurs. Ce que nous proposons aujourd’hui est de hiérarchiser les causes, compte tenu des enseignements de la science économique, ignorée bien sûr de quelques Nobel comme Stiglitz ou Kruger. 1. La fiscalité personnelle progressive : elle attaque ceux qui réussissent, donc les contribuables arbitrent en faveur du loisir et réduisent leur activité. La « reaganomics » s’est inspirée de cette réalité. L’effet Laffer montre que la baisse de la progressivité accroît les recettes fiscales : les gens se mettent à travailler dès que ce n’est plus pour le fisc 2. Le SMIC, surtout quand il est proche du SMIC médian : il frappe par priorité les juniors et les seniors, en fermant la porte de l’emploi à ceux qui n’ont pas encore ou déjà plus une qualification élevée. Plus généralement le SMIC rend le travail qualifié meilleur marché, et dissuade celui qui a un emploi peu qualifié d’améliorer sa qualification, il devient plus vulnérable au chômage 3. La rigidité du marché du travail due aux législations et à l’action syndicale : les « petits boulots sont interdits et la « précarité » est prohibée. 4. La fiscalité des entreprises : elle empêche les entreprises d’investir, mais aussi tous les investisseurs potentiels 5. Le poids des charges sociales : il réduit la compétitivité des entreprises, comme la fiscalité, et il pénalise particulièrement les systèmes d’assurance-maladie et de retraites fondés sur la seule répartition. Avec une logique assurancielle et une capitalisation le poids diminue. 6. Le malinvestissement : l’Etat confisque l’épargne pour choisir des investissements non rentables, les projets rentables disparaissent faute de financement. Le malinvestissement se produit également en cas de politique monétaire laxiste, l’accès au crédit étant possible pour des emprunteurs insolvables, et l’inflation permettant d’éponger les dettes. Cher François Hollande, vous avez trois mois pour suivre ce régime : si vous réussissez, nous voterons pour vous. Mais serez-vous candidat ? |
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Nouvelle Lettre de la semaine
Au sommaire du n°1362 du 2 mai 2018 Editorial : Victoire des Black Blocks
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