liberté | responsabilité

Tous les moyens sont bons pour obtenir sa destitution

En France, le procès de Trump est d’ores et déjà entendu : c’est un hurluberlu dangereux, un milliardaire vulgaire, un ennemi de la planète, un danger pour la paix. Les Français ne supportent pas le Président qui a succédé à Obama, qu’ils aimaient tant, et dont la présence aurait été si rassurante et si précieuse aux côtés de la bonne dame Hillary.

Certes la personnalité et les intentions de Donald Trump sont difficiles à cerner, mais nous devrions tenir compte d’au moins deux choses : le respect de la volonté des citoyens américains, et la décomposition politique et sociale des Etats-Unis après deux mandats démocrates, ceci expliquant sans doute cela.

Les quelques Français lucides qui vivent aux Etats-Unis ou qui les visitent assez souvent peuvent témoigner de la confiance que le peuple américain continue à faire à Trump en dépit des spectacles télévisés. Il faut se rappeler d’abord que tous les médias (à l’exception de la Fox) sont anti-Trump car le candidat républicain ne les avait pas ménagés. Il faut savoir ensuite que les grands corps de l’administration fédérale, et notamment ce qui concerne la police et le renseignement, sont dans un état de désorganisation totale, les agences se faisant une concurrence sans réserve, sans coopération possible. Il en est ainsi notamment du FBI, de la CIA et de la NSA. Il faut enfin se rendre compte du poids des grands lobbies qui ont totalement colonisé le parti démocrate, le congrès et les agences, et qui voient leur position dominante menacée par la nouvelle Maison Blanche.

Cela suffit à justifier les fausses nouvelles, les mauvais procès, les rumeurs de trahison (avec Poutine bien sûr). Deux observateurs de la vie américaine aussi lucides que Guy Millière, aujourd’hui exilé à Las Vegas (qui nous donne ses commentaires par Dreuz et Les 4 vérités) et Charles Gave, très fréquemment à New York (qui publie un rapport dans son Institut de la Liberté) nous indiquent les détails de ce véritable complot. Ils craignent que le peuple américain qui a porté Trump au pouvoir ne finisse par perdre son calme face aux provocations incessantes des médias et des minorités. L’Amérique qui travaille et gagne sa vie honnêtement en a assez de l’Amérique qui manifeste et vit des privilèges et de la charité publique. Ce n’est pas Trump qui a réduit un tiers de la population à la misère, c’est l’Etat Providence mis en place par Clinton et Obama, avec un pic de gabegie et de démagogie appelé Obamacare. Nous, on aime : Obamacare c’est la Sécu.