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Voir la vie comme un économiste Ce thème de l’allocution prononcée lorsqu’il fut honoré du prix Nobel d’économie (1992) résume l’originalité de Gary Becker. |
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Victoires de la musique et de la culture d’Etat |
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Écrit par Jacques Garello |
Mardi, 14 Février 2017 00:00 |
Renaud, Lang, Hamon : ces « Victoires » ont rendu hommage à l’art socialiste
« De gustibus non est disputendum » : les goûts ne se discutent pas. Cet adage nous interdit de dire que les « Victoires de la musique » ont consacré le mauvais goût. Pourtant le bruit y tenait lieu de musique, le rythme tenait lieu de mélodie, les cris ou les chuintements tenaient lieu de voix et la cacophonie tenait lieu d’harmonie. Donc, est beau ce qui plaît. Et ce qui plaît aux socialistes et gauchistes doit plaire à tous les Français, y compris à tous ceux qui paient une redevance pour la télévision destinée à financer nos belles chaînes publiques. C’est bien FR2 qui vendredi soir nous a régalés avec cette grande fête, inventée par le génial ministre de la culture que fut Jack Lang. Il était dans la salle, et l’animateur de service n’a pas manqué de le faire applaudir par une salle élégante, sollicitée d’applaudir quelques secondes plus tard deux autres spectateurs de qualité : Benoît Hamon soi-même et Audrey Azouley, ministre de la culture, obligée par sa fonction de s’assurer que la culture d’Etat était bien à l’honneur ce soir-là. Qu’on se rassure, elle le fut. Le propre de la culture d’Etat n’est pas d’être belle ou pas, puisqu’une fois encore les goûts ne se discutent pas. Mais qu’elle atteigne deux objectifs : flatter les goûts les plus conformes à la mission de service public assuré par l’Etat, et récompenser les artistes les plus conformes à la pensée unique. Objectif doublement réalisé : d’une part, c’est Renaud qui a remporté la victoire ; d’autre part, il n’y avait place pour aucun talent individuel. L’époque des Greco, Brassens, Ferrat et Ferré, artistes de gauche certes, mais au talent trop personnel, est terminée, a fortiori ne saurait-on évoquer Trenet, Becaud, Nougaro, Distel ou Duteil. Il est vrai que Renaud a un talent à lui : pisser sur Margaret Thatcher, cracher sur les flics (très bien venu dans l’état actuel des zones de non-droit), et autres messages d’un humanisme raffiné. D’ailleurs, il a chaleureusement remercie « son » public, cette gauche en vison, qui a reconnu le meilleur des siens et qui rend à la France son rayonnement culturel. Détail intéressant : la plupart des interprètes ont chanté en anglais, conformément aux mesures prises par Jack Lang pour interdire Dallas et autres traces de la culture américaine. Autre détail : « Fillon et sa Pénélope dehors », souhait d’un sage. |
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