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Science économique, science du comportement Ludwig von Mises appartient à « l’école autrichienne d’économie » fondée par Carl Menger, dont il reprend les deux idées majeures : l’individualisme méthodologique (on ne peut comprendre l’économie qu’à partir des décisions prises par les individus), la subjectivité de la valeur (la valeur attribuée à un bien ou service varie avec chaque individu et chaque contexte). Allant plus loin que son maître de Vienne, Mises fait de la science économique une branche de la « praxéologie », science de « l’agir humain » : comment les hommes se comportent-ils dans les choix qu’ils ont à faire dans la vie ? Obéissent-ils à une logique immuable et quantifiable (position des purs rationalistes et des inventeurs néo-classiques de l’homo oeconomicus) ? Sont-ils conditionnés par l’histoire (position des historicistes allemands qui entretiennent une violente querelle avec les économistes autrichiens) ? Ou sont-ils simplement guidés par ce qu’ils pensent être leur intérêt, compte tenu des multiples paramètres qui entrent dans leur calcul ? Ceci est la position des classiques libéraux depuis Adam Smith, c’est celle des économistes autrichiens. |
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Fillon devant Macron ? |
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Mardi, 21 Février 2017 00:00 |
C’est ce qu’indique un sondage publié aujourd’hui même. Et Bayrou ?
Evidemment on sait ce que valent les sondages, qui en novembre dernier plaçaient François Fillon en troisième position une semaine avant sa victoire au premier tour des primaires. Mais la conjoncture est aujourd’hui un peu différente, puisque les partisans de Fillon ont besoin d’y croire. En tout cas, un sondage Elabe effectué pour l’Express et BFM TB (le groupe médiatique de Drahi, pourtant soutien de Macron) confirme la solidité de Marine Le Pen, qui gagne entre 1,5 et 2 points, créditée de 27 à 28 % des suffrages. François Fillon serait maintenant entre 20 et 21 %, devançant Macron entre 17 et 18,5 %. Ces chiffres ont peut-être un sens réel, dans la mesure où Macron a maladroitement négocié le virage de la colonisation, tandis que Fillon a fait l’impasse sur le Penelopegate, comme semble-t-il beaucoup de ses électeurs voire beaucoup de Français, et est reparti en campagne sans se décourager. De toutes façons, et en dépit des apparences, le chemin est encore long avant le premier tour : deux mois, pendant lesquels les positions sont appelées à évoluer. Demain nous saurons si François Bayrou se présente ou soutient Macron. Il est vrai que son impact électoral est si faible que son apport ne saurait être que très marginal ; cependant en 2012 c’est lui qui a fait élire Hollande, et en 2002 il a pris la place de Madelin ! D’autres évènements et d’autres temps forts se succèderont pendant ces deux mois, et parmi les temps forts la première confrontation télévisée sur TF1 le lundi 20 mars entre Le Pen, Fillon, Macron, Hamon et Mélanchon, puis quelque nouveau candidat en possession des 500 signatures… |
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Nouvelle Lettre de la semaine
Au sommaire du n°1362 du 2 mai 2018 Editorial : Victoire des Black Blocks
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